Publié dans Société

Région d'Amoron'i Mania - Le travail des enfants diminue 

Publié le vendredi, 10 février 2023

La protection sociale est un droit fondamental pour la population. A cet effet, la mise en œuvre du programme « Filets sociaux de sécurité » (FSS) dans la  Région d'Amoron'i Mania est d'une grande importance pour cette localité. En réalité, la plupart de ses habitants sont issus d'une couche défavorisée. Leur survie dépend de l'agriculture, de l'élevage et de l'artisanat. Cependant, leur méthode archaïque ne permet pas d'améliorer le rendement, d'autant plus qu'ils ont des difficultés pour s'approvisionner en matières premières. 

Par ailleurs, cette Région est réputée en termes de travail des enfants. Selon le directeur régional de l'éducation d'Amoron'i Mania, la pauvreté pousse les parents à envoyer leurs progénitures pour chercher du travail en ville. Cette situation arrange les enfants qui, quant à eux, s'intéressent beaucoup à la mode et aux nouvelles technologies. Faute de moyens, les parents n'ont pas le choix même s'ils veulent scolariser leurs enfants.

Mais depuis la mise en place du programme « Filet sociaux productifs » (FSP), la situation s'améliore. Le nombre d'enfants qui ont quitté leur foyer a diminué et le taux de scolarisation est en hausse. Or, plusieurs élites du pays sortent de cette Région. « Avec l'accompagnement du ministère de la Population et du Fonds d'intervention pour le développement (FID), nous avons pu mener une vie sereine. Nos enfants vont désormais à l'école et nous pouvons travailler et cultiver en même temps », a déclaré Louise, parmi les bénéficiaires du transfert monétaire. 

Accompagnement 

Ces bénéficiaires travaillent 5 heures par jour et sont rémunérés à raison de 4.500 ariary. Une somme qui sera révisée à la hausse selon la ministre de la Population, Soafilira Princia, durant sa visite à Anjoman'Ankona, District de Manandriana, Région d'Amoron'i Mania. De plus, ils reçoivent une consultation médicale gratuite, bénéficient d'une consultation liée à la planification familiale. Par ailleurs, ils peuvent désormais scolariser leurs enfants tout en s'adonnant aux activités agricoles. 

Jeudi dernier, plus de 500 personnes ont bénéficié d'un service de santé gratuit. Ce service comprend notamment une consultation médicale, la vaccination des enfants et anti-Covid-19, l'échographie des femmes enceintes, le traitement et l'extraction dentaire, la planification familiale. 

Dans le District de Manandriana, 7.000 ménages sont actuellement bénéficiaires du programme « Asa avotra mirindra » dont 1.003 à Andakatany, 713 à Ambatomarina, 482 à Vinany-Andakatanikely, 795 à Anjoman'Ankona, 331 à Ambohimilanja, 363 à Ambohimahazo, 1.927 à Ambovombe-centre, 1.016 à Anjomà-Nandihizana et 370 à Ambohipo. 

 

Recueillis par A.R.

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff